Inspiré des codes visuels et narratifs du cinéma noir, et des romans policiers, Etchegaray créé des images dramatiques, souvent teintées de mystère et de tension. Il recrée des scènes où les personnages, les décors et les lumières sont soigneusement orchestrés pour évoquer l’atmosphère sombre et intrigante des films noirs.

Travaillant de manière presque cinématographique, en créant des scènes qui semblent figées à un moment clé de l’intrigue, chaque photo est soigneusement orchestrée pour raconter une histoire, créeant des images ambiguës qui jouent avec des thèmes de suspense, de mystère, et d’archétypes cinématographiques.

Les personnages dans ses photographies sont souvent des archétypes du genre polar, l’expression des visages, les postures, et les interactions entre les personnages contribuent à l’atmosphère énigmatique. La ville elle aussi devient un personnage à part entière dans ces récits visuels.
Chaque image raconte une histoire incomplète, incitant le spectateur à imaginer ce qui s’est passé avant ou ce qui pourrait se passer après

Inspirée par le cinéma noir, la figure de la femme fatale – séduisante, dangereuse et ambiguë – est un personnage récurrent. Elle est souvent représentée dans des contextes glamour mais sombres : la fumée d’une cigarette, une goutte de pluie sur une fenêtre, ou une valise abandonnée. Ces détails subtils ajoutent une profondeur à l’image et renforcent l’atmosphère polar.

Etchegaray fusionne l’esthétique du film noir et du roman policier avec une approche photographique sophistiquée, où chaque image devient une scène mystérieuse, dramatique et évocatrice. Le jeu sur les contrastes de lumière, les personnages archétypaux, et les décors urbains permet de créer des œuvres captivantes, où le spectateur est invité à imaginer l’histoire derrière chaque image pour déchiffrer l’histoire.