Photographe plasticien passionné par l’espace urbain, Mathis Guillot aborde la ville comme un objet d’expression plastique, un matériau visuel et sensoriel à explorer, transformer et à réinterprèter. Dans cette vision, la ville devient un terrain de jeu pour les formes, les couleurs, les textures et les volumes, et l’artiste  s’intéresse à la manière dont l’espace urbain peut être représenté ou déconstruit pour révéler des significations nouvelles ou cachées.

La ville devient ainsi un ensemble de volumes et de matières qu’il déconstruit ou sublime. Les bâtiments, les routes, les ponts et même les objets du quotidien deviennent des éléments plastiques à part entière. 

Sa vision plasticienne de la ville cherche à poétiser un environnement qui est souvent perçu comme froid ou purement fonctionnel. Elle révèle une beauté cachée dans les éléments les plus banals du quotidien urbain.

L’espace urbain devient un support pour interroger des enjeux sociétaux, économiques ou politiques. La densité urbaine, la gentrification, l’impact de l’urbanisme moderne sur les communautés sont autant de thèmes abordés dans son œuvres révèlant des aspects cachés ou symboliques de l’environnement urbain, créant des espaces imaginaires ou poétiques.

Sa vision plasticienne de la ville permet de voir l’espace urbain comme une matière vivante, modulable et porteuse de sens, où chaque élément devient une composante d’un discours esthétique et souvent critique où se muent des lieux froids en lieux d’expression et de dialogue.